06/07/2014

*S'exhaler*
































Il y a comme un petit air d'abandon. C'est parce que les mains frôlent la soie et que la soie est légère et que le souffle du vent dans l'escalier de pierre.
Il y a comme un charmant dédale. C'est parce qu'après Le square, je me perds dans un jardin minuscule puis dans un plus grand où se côtoient le marbre et les pampilles et où je voudrais m'endormir.
Il y a comme un sentiment de légèreté. C'est parce que les jambes nues et cette danse que je ne retiens plus enfin.
Il y a comme quelque chose d'éclatant. C'est parce que le rire les regards le liseron rose qui enlace.
Il y a comme une émotion nouvelle. C'est parce que Palermo Palermo, un mur qui s'écroule et l'instant qui se prolonge s'invente et se répète.

Mais je ne suis pas très loin.

Le silence s'exhale et le plaisir aussi. La nuit me rassure. L'été s'épanouit.


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