25/11/2014

*Ignorer*
































Je ne sais pas pourquoi ce bijou s'appelle Nénuphar
Ni pourquoi je le trouve beau
Encore moins pourquoi j'ai immédiatement eu envie de le dessiner en le voyant

Je ne sais pas pourquoi je lui ai dit, oui je sens que ça va mieux
Avec le sourire
Petit
Qui s'étire
Ni pourquoi le soir même le malaise
Encore moins pourquoi toujours les vagues
Qui reviennent



































Je ne sais pas pourquoi souvent je n'ai pas envie de raconter
Ni pourquoi je dis de moins en moins
Encore moins pourquoi si je décide d'essayer, je ressens aussitôt la sensation de patauger


Je ne sais pas pourquoi je comprends peu à peu que tout se passe entre parenthèses






















Je ne sais pas pourquoi cette petite phrase tourne dans ma tête depuis plus d'une semaine :
"J'ai décidé de m'enfuir en vélo, et c'est en prenant la petite rue sur la droite que j'ai perdu les pédales."
Il faut que je trouve un petit texte pour la placer.
J'aime bien tout ce qu'elle permet d'imaginer.

Je ne sais pas pourquoi Yeah Yeah Girl a décidé d'organiser un petit concours sur son blog, mais je sais que vous pouvez gagner un calendrier Marque-page, un calendrier Accordéon et un coloriage de l'Avent si vous allez jouer.
Je sais aussi qu'Emilie Yeah Yeah est une fille adorable et que... Non. Rien. Je lui dirai à l'oreille.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Se perdre (écharpe au vent)


L’instant est furtif.
L’atmosphère évanescente.
Ce n’est déjà plus le jour et pas tout à fait la nuit
Entre chien et loup
Les sourires se font grimaces, les visages se font masques.
Les lampadaires du boulevard se mettent timidement à rosir d’un halo crépitant.
~ Je décide de m'enfuir en vélo.
Et c'est en prenant la petite rue sur la droite que je perds les pédales.~
La rue se gondole, et les derniers passants s’engouffrent dans la gueule béante du métropolitain.
Les bouches d’égout crachent le souffle épais du dragon hiver.
Mon engin ne couine plus, je perds aussi les freins.
Il peine dans les cotes et reprend de l’élan dans l’abrupt d’une descente inopinée.
Je ne reconnais plus les rues ni le quartier, je perds les roues.
Mon vieux clou flotte au dessus des placides blocs haussmanniens
Entre les râteaux les antennes et les cheminées.
Un chat noir feint se fondre dans l’encre de l'ennui
daigne en digne seigneur m’indiquer le chemin dans la nuit.
Hélas Hélice, Fini de fuir
Revoici mes pédales
l'adroite et puis la gauche
ou peut-être l'inverse, j'entame une lente et délicieuse descente
Mon entrain freiné dans son élan
Exit la roue libre.
C’est en prenant une petite rue sur la droite …