26/06/2010

*Emmêler*


Oui il y a les capucines
Leur tige gracile
La lavande qui se couche
Et le soleil qui enfin nous touche
Les pieds
Ils étaient gelés
Les paupières
Oui
Clore ses paupières au soleil
Et le parfum du basilic
Le papillon ne sait plus quoi dire
Non
Il a un labyrinthe dans la tête
Toutes ces choses
Le vide aussi
Et puis
Dans la gorge, un petit noeud
Serré
Et tout ce papier mâché dans l'estomac
Ces mots ressassés écrits dessinés jamais dits
Je ne sais pas parler
J'ai la nausée
Demain pourtant tout ne sera que mousseline
Douceur de l'air
Sourire
Les enfants vont chanter
J'aurai la larme fière
Oui
Je sais
Je sais m'amuser
Tu sais
Tout va bien
Je suis un papillon heureux
J'ai cru
Je n'ai pas cru longtemps
Mais c'était bon de le croire
Oui
Tu peux
Oui
Tu peux me prendre dans tes bras




13 commentaires:

Nadia MICHOT a dit…

Voilà comment transformer, un méli-mélo de pensée,
En un poème joli à souhait !!!
Bravo petit papillon et merci pour tes visites.
Nadia

arrosoir a dit…

ah tu as retrouvé les capucines :) merci de nous avoir permis de voir ton brouillon! le chemin du bas est sinueux mais je vois des sorties souterraines...

ange porte 33 a dit…

Un bien beau poème dans tout cet emmêlange !!! Bon week end à toi et je suis sûre que tu vas trouver le chemin des capucines grâce au soleil !

mirabellef a dit…

oooh petit papillon tout ceci est si joliment dit.

Mélie a dit…

Oh des capucines! J'aime bien la fin de ce petit poème, c'est beau!

AlexandraToday a dit…

A démêler avec tendresse.

Mulot B. a dit…

Je ne me lasse pas de lire tes petits accordéons, précieusement et religieusement ! Ils sont si beaux ... je t'enverrais une photo bientôt !

Lollipop a dit…

des pensées pour le papillon embrouillé...
mais aujourd'hui on est demain non?
alors?

Gary a dit…

Oh non oh non, pas de labyrinthe, moi j'essaie de garder le cap ! S'il te plaît, Cap, reste ! Reste là devant moi !

Stéphanie a dit…

C'est très joli !

Paola. a dit…

Oooh, quel beau labyrinthe, tout léger, plein de lendemains...

° a dit…

Bambi a bien su, lui, tenir sur ses quilles après s'être emmêlé les pinceaux. J'ai toujours cru que nous étions des pinceaux en puissance. Euh, des bambis.

artycho a dit…

Emmêler et tortueux bon courage doux papillon! Comme Sandra je te remercie de partager ce brouillon sensible avec nous!