07/02/2014

*Déballer* #5












Marie Richeux (via Mirabelle) me rappelle que je n'ai pas terminé mon déballage.
Je sais. Je suis en creux.
Très creux.

"Le fait même de se montrer sans cesse aux autres avec le masque de celui qu'on voudrait être nous fait perdre l'envie d'être véritablement celui-là et de travailler à le devenir." (Papiers collés de Perros.)
J'ai beaucoup aimé le dernier roman d'Arnaud Cathrine, Je ne retrouve personne. C'est lui qui cite cette phrase de Perros dans son livre.

Je n'ai pas vraiment sorti ce livre de ma bibliothèque, je l'ai acheté récemment, par hasard.
Extrait :




On pourrait écouter ça ensuite.
On pourrait marcher sur le sable mouillé de la plage déserte.
On pourrait fermer les yeux.
On pourrait se laisser laver par le vent.
On pourrait être un peu triste aussi.
On pourrait rire en courant.

*

Il pleut du silence. Je dessine le printemps à venir.
Demain, je vais traverser le pont, sauter dans le premier wagon et m'accorder trente et une heure d'évasion.


4 commentaires:

LA FILLE QUI PART... a dit…

Viens ! Même si c'est un peu plus long qu'une heure trente..

mirabellef a dit…

Non je n'ai pas lu mais tu me donnes envie. Je rêve de lire les Papiers collés de Perros, tu sais... :-) Ils sont sur ma liste. J'aime beaucoup le morceau de piano qui accompagne ton choix. C'est la récréation, je me promène dans les couloirs en écoutant ton morceau, on me regarde, " c'est un cadeau". Merci pour tous tes petits deballages et bel évasion petit papillon. Je t'embrasse.

Anonyme a dit…

Le bonheur...un curieux labeur...
mais votre possibilité de vie et de joie... n'est-ce pas à tout cela que vous tenez dans votre labeur quotidien?
Joli papillon, partez 31 heures et observez bien, l'herbe est peut-être plus verte, de l'autre côté du pont!
A bientôt,
Annie

mirabellef a dit…

belle évasion