tag:blogger.com,1999:blog-13910354823603473852024-03-13T17:37:17.363+01:00**Papillonnage**Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.comBlogger688125tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-51816997120702972282018-06-07T08:39:00.001+02:002018-06-07T08:40:06.373+02:00*Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-17923280608984588512018-06-01T10:12:00.002+02:002018-06-01T10:12:46.632+02:00*Prémices*
Le nouveau Prémices est disponible.
Prémices numéro 2 est un carnet, plutôt amoureux, avec des dessins, des images et des mots.
J'espère qu'il vous plaira.
Il est là !
Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-84516207160673621922018-05-31T12:58:00.000+02:002018-05-31T12:58:20.692+02:00*Cascader*Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-47426787238200285002018-05-11T18:32:00.001+02:002018-05-11T18:32:33.445+02:00*Adoucir*Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-54849672644582398772018-03-04T12:28:00.000+01:002018-03-04T13:57:50.465+01:00*Suspendre*
La gaité est revenue au détour d'un bassin gelé où déprimaient des mouettes.
Je dis, je voudrais essayer cette jupe, elle me répond, vous savez qu'elle est très transparente ? (Ce n'est pas votre problème, je pense.)
Le magasin est vide, il n'y a que moi dans la cabine, j'ai presque la même déjà, je n'ai cependant absolument pas envie d'être raisonnable.
La jupe éclaire l'intérieur de Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-4677403977276342232018-02-10T14:18:00.000+01:002018-02-10T15:26:37.424+01:00*Frémir*
Mardi
Quand je suis sortie le matin, il n'y avait pas de lettre dans ma boîte.
Un homme dormait sur le trottoir, le ventre à l'air sous la neige qui commençait à tomber. Il n'avait pas de couverture à remonter.
Dans le métro, je crois que je n'ai pas pensé.
En sortant, les flocons bataillaient à l'horizontal dans un vent fou, j'ai marché jusqu'au comptoir. Un nouveau. Claude est à la Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-25056368989555262052018-01-25T16:51:00.002+01:002018-01-25T17:50:14.979+01:00*Aspirer*
Vendredi comptoir. J'adore dire Chardonnay. Ça fait oiseau, je l'ai écrit déjà. J'aime la fraîcheur du vin. La buée sur le verre. Le grand miroir qui se reflète dans l'autre, créant une enfilade infinie où mes pensées s'enfoncent.
Et quand à minuit passé je débouche au bout de la rue du Pont Louis Philippe, je sens que quelqu'un me regarde. Un homme fume Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-65495589988907414872018-01-19T09:01:00.000+01:002018-01-19T09:33:46.963+01:00*Croiser*
Le vent est fou ce mardi. Il balance les mouettes au-dessus du grand bassin rond. Vaguelettes. Scintillements.
Escalier de pierre. Le bas de ma robe se soulève et le soleil perce d'un coup les nuages. Les chaises vides s'allongent sur le sable de l'allée.
Les arbres sont nus encore. A l'image du parc. Un petit se distingue, il s'est couvert de fleurs blanches.
Cette traversée, une bouffée.Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-20680140244831562472018-01-03T21:55:00.004+01:002018-01-03T21:55:51.205+01:00*Souhaiter*
Je regarderai encore le ciel…. Et les oiseaux.
Je danserai.
Encore.
J’écrirai.
Encore.
Je me suspendrai (à son cou et ailleurs), je
pleurerai sûrement, je vieillirai aussi.
J’embrasserai des pommettes, je
caresserai des joues, je raconterai l’histoire de la robe rouge et je me
glisserai dedans. Je dessinerai des fleurs. Je dessinerai des émotions.
J’écrirai mes émotions. Je Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-57307912957050414172017-12-15T16:39:00.002+01:002017-12-15T17:39:54.684+01:00*S'exercer*
Il y a eu tout ce temps à ne pas écrire ici parce que. Trop. Trop de choses.
Il y a eu les stations de métro loupées parce que. La tête ailleurs.
Et les chutes dans les escaliers parce que. Trop chargée trop pressée trop en retard.
Il y a eu tant de sourires gênés parce que. Trop de mots doux.
Même si les mots doux ne sont jamais de trop.
Il y a eu ce soir où j'ai dansé follement, Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-9192664344305059982017-11-16T14:28:00.000+01:002017-11-16T15:53:39.890+01:00*Inviter*
Samedi 18 novembre, ce sera le dernier jour de l'exposition "Les P'tits papiers" à la Cachotterie.
Je vous invite à venir y voir mon mur de mots et d'images, ainsi que le travail que j'ai intitulé "Le jour des lys" : un dessin de deux lys chaque jour pendant vingt jours et la pensée qui l'accompagne.
J'ai mis quelques photos ici.
*
Du 21 au 3 décembre, je serai présente Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-83012413060914133502017-11-09T22:32:00.001+01:002017-11-10T09:10:49.777+01:00*Chantonner*
Tu te mets à penser que personne ne sait où tu es. Et c'est bien. Tu pars en métro et personne ne sait où tu vas. Tu aimes bien.
La lassitude pesait sur tes épaules et ça commençait à te prendre à la gorge. Et bien sûr c'est à ce moment-là que te vient l'envie d'écrire. Quand tu sens ta bouche se fermer davantage. Taire.
Tu pars en métro et personne ne sait où tu vas et c'est bien. Tu sorsPapillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-79225580335848480002017-10-12T09:59:00.001+02:002017-11-11T12:05:31.257+01:00*Chiner*
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu trente minutes pour rien. Trente minutes à tuer. Je n'aime pas cette expression. Trente minutes à attendre. Trente minutes à déambuler. Trente minutes à marcher dans les feuilles de platane écrasées sur le large trottoir. Trente minutes dans la fin du jour.
J'ai monté les escaliers pour rejoindre l'autre boulevard. Il y a là une boutique de Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-3724879071111883802017-09-17T21:16:00.001+02:002017-09-17T21:46:41.760+02:00*Correspondre*
Le temps n'est pas à l'écriture.
Le temps est à l'automne, aux choses qui dégringolent, le temps est aussi aux nouveautés, j'avais promis de revenir vous en parler.
Un :
Faites un petit tour en boutique à la recherche de cartes que vous ne connaissez pas, cherchez aussi les calendriers Marque-page et Duo millésimés 2018, les petits carnets tout frais, et les Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-45007441276166208372017-09-05T21:55:00.001+02:002017-09-05T21:56:48.547+02:00*Poindre*
Je regarde le rose poindre par-dessus la balustrade. Il s'accorde, dans l'aube, aux volubilis fraîchement éclos.
Je n'entends même pas un oiseau.
Le silence m'aspire, c'est à lui que je confie.
Dans le ciel qui peu à peu s'éclaire se forme un petit nuage. Le paradoxe est que je lui trouve la forme d'une bouche.
Je tarde à revenir, il est tellement plus simple de parler aux fantômes.
*
Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-23705118044229072582017-07-21T22:26:00.002+02:002017-09-03T10:22:26.140+02:00*S'écrire*
Je n'ai pas le temps d'écrire ce soir. Je n'ai pas le temps d'écrire que j'ai pris un train. Je n'ai pas le temps d'écrire que j'ai pris un train avec toutes ses lettres dans mon sac. Toutes les lettres reçues d'elle depuis juin 2014. Je n'ai pas le temps de l'écrire. J'ai pris toutes ses lettres dans mon sac, puis le train. J'ai pris toutes ses lettres pour la rejoindre.
Le train s'est Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-35240544229346214422017-07-10T23:11:00.000+02:002017-07-10T23:21:08.325+02:00*Désordonner*
J'ai coupé des fleurs fraîches et blanches au laurier, j'en ai rempli quelques vases. Une certaine façon de s'apaiser, j'ai écrit. J'étais aussi tourmentée que l'orage.
J'ai entendu mes paroles se déverser aussi subitement que l'averse puis s'interrompre dans l'épais brouillard qui s'est élevé au-dessus de l'asphalte.
Je me suis exercée à l'abandon, on m'y avait invitée. Cela m'avait Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-58845974507693056642017-06-29T13:51:00.000+02:002017-06-29T14:37:41.218+02:00*S'adapter*
Il y a du nouveau et c'est par là !
J'espère que cela vous plaira.... (Toutes les remarques sont les bienvenues.)
Je continuerai à écrire ici, mais tout est centralisé sur le nouveau site pour plus de clarté.
Alors, mettez à jour vos favoris !
Et encore merci à Ernesto, mon webmaster de choc !
Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-4754028929342647392017-06-26T13:24:00.000+02:002017-06-26T13:39:51.530+02:00*Semer*
Puisqu'il faut faire le vide, puisqu'il faut se séparer des choses qui s'entassent qui encombrent qui stagnent qui s'oublient, puisqu'il faut faire de la place puisqu'il faut s'alléger, je fais des sacs. Je fais des sacs de choses. Des petits sacs de petites choses. Je ne les regarde pas trop, j'y glisse un livre aussi et je m'assois sur le lit, ma tension me fait défaut.
Rechargée, Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-13218489580668382492017-06-13T21:33:00.000+02:002017-06-13T21:33:10.245+02:00*Rembobiner*
Je commence un nouveau livre dans le métro. A la lecture des premières pages, j'ai déjà envie d'écrire. Je pense à Mirabelle qui écrit sa vie dans les livres des autres. Je cherche un crayon dans mon sac. J'ai envie d'écrire deux choses sur le bas de cette page. Je ne trouve pas mon crayon. J'ai peur de perdre mon idée. Pour la retenir, je la répète en pensée en regardant autour de moiPapillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-56428956454406849112017-06-08T12:34:00.000+02:002017-06-08T16:21:30.104+02:00*S'étirer*
Dans le métro je regarde ce garçon jeune et long passer d'une personne à l'autre, se pencher et chuchoter aux oreilles. Personne n'entend vraiment ce qu'il chuchote à cause du bruit métallique de la rame, personne n'entend vraiment mais chacun tour à tour hoche la tête. Non. Pas de pièce.
*
Rien n'a voir. J'aime beaucoup passer du coq à l'âne.
*
Il y a en Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-90244536567740884882017-05-17T09:55:00.001+02:002017-05-17T13:49:08.279+02:00*Plumetiser*
C'est un jour ballerines vertes jupe moche lendemain de Sauvignon enclume dans les poches.
Ça commence mal.
Changeons de jupe.
C'est un jour ballerines molles jupe rose lendemain d'insomnie plomb dans l'aile.
Peut encore mieux faire.
C'est un jour jupe à plis bottines collant résille jambes au soleil fenêtre ouverte. Délice de chaleur qui fait sourire les Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-39150037137273801462017-05-11T14:18:00.000+02:002017-05-11T18:12:07.486+02:00*Caresser*
Je me souviens de son cri de détresse dans le blanc, de son cri les yeux fermés dans sa douleur, de son cri crevant le silence, de son cri de son petit visage adorable, de son cri quand il a surgi soudain au-dessus de moi au milieu de nous, de son cri quand il a surgi de moi, mon petit mon tout petit visage. Et l'émotion qui renverse toute la réalité. Fragile Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-37707820063239472572017-04-26T18:29:00.000+02:002017-04-26T18:29:45.729+02:00*Incliner*
Les oiseaux tintillent déjà dans le lointain, les yeux ouverts dans l'aube noire, je détaille l'ampleur
J'opte pour le repli j'opte pour l'envol
Vous prendrez bien un nouveau paradoxe ?
Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1391035482360347385.post-29203344677658724742017-04-14T14:50:00.001+02:002017-04-15T08:11:58.221+02:00*Inviter*
Deux mots en passant pour vous dire que je serai les vendredi 21 et samedi 22 avril, pour une vente éphémère, dans la très jolie boutique Mint & Lilies, 27 rue Daguerre, Paris 14e.
J'aurai quelques-unes de mes cartes et des petites nouveautés autour du souvenir à vous présenter.
(Si vous me suivez sur Instagram, j'y ai semé quelques photos sur le Papillonhttp://www.blogger.com/profile/17183080650600780900noreply@blogger.com3