24/08/2015

*Repriser*
























C'est un lundi de reprise, il pleut. Et le vent.

J'ai commencé par quelques courriers, répondu à des messages.
J'en retire cinq bribes :
Tout ce que je ne fais pas m'habite.
Mais on se souvient des petites vagues.
Parce que cela ne peut pas se dire tout simplement.
Je retiens que je suis une petite fille gâtée.
Je sens que l'appréhension commence à poindre.

J'ai retrouvé Augustin, et Christine Angot lui a dit :
"On vit, on est là, on partage des choses avec des gens, on leur parle, on fait des choses très intéressantes, on a plein d'émotions... On ne dit pas ce qu'on vit. Alors oui, on peut passer son temps à raconter sa journée son passé ses histoires, son histoire, comme on dit, mais ce qu'on vit, on ne le dit pas. Pourquoi ? Parce qu'on ne le sait pas bien."

Après ça, j'ai réfléchi longuement.
Voilà pourquoi je n'avance pas vite dans la reprise.
Je reprise à petits points à petits pas, l'accroc est assez vaste, l'entreprise minutieuse.

J'espère que vous avez passé un bel été ?
Je n'ai pas cessé de contempler l'horizon.


5 commentaires:

sylvie kapal a dit…

comme je suis contente de vous retrouver!
repriser à petits points, comme c'est beau....

arrosoir a dit…

j'ai toujours hâte de découvrir comment les fils vont se croiser...bise ;)

Nikole a dit…

Ah Papillon, j'ai souri ...
J'ai souri parce que mon prochain article, prêt dans ma boîte à couture, là, s'appelle "un bout de tissu" et qu'il parle, d'abord, de jupes ... :-) ...
Merci de vous être posée chez moi !
J'aime vos "petits" points, et vos "petits" pas...

Mulot B. a dit…

Petit à petit, retourne toi un tout petit et contemple le tissage qui s'enroule derrière toi. On ne dit pas ce que l'on ressent immédiatement parce qu'il faut qu'on le comprenne, avec distance. La reprise était douce pour moi ...

Anonyme a dit…


Ce que je retiens de mes lascives lectures d'été c'est cette phrase étrange :
"Chacun de nous porte en lui un inquiétant étranger".
(Les frères Grimm)

je vais creuser dans cette direction histoire voir ce qui se cache sous le verni de nos postures faussement décontractées, je ne vous cache pas que la tâche me fait un peu peur...

aloha pap'

la mule